Réalisation d’une étude de sol et de définition de filière d’Assainissement Non Collectif à Trévières 14710 le 26/06/2017.
Le projet est une Construction de type Habitation . La taille du projet correspond à 6 pièces principales, soit 6 Equivalents Habitants (EH).

3 sondages ont été réalisés.
Un test de perméabilité est effectué à l’aide d’un infiltromètre à niveau constant. Le coefficient de perméabilité K mesuré est ainsi fixé à 68 mm/h, correspondant à un sol Perméable.
Un traitement des eaux usées par le sol en place peut il être envisagé ? Non
– La perméabilité n’a pas pu être mesurée suffisament en profondeur (0.70 m min.) comme le prévoit l’arrêté prescriptions techniques pour la mise en oeuvre de traitement des eaux usées par le sol en place, de type tranchées d’épandage à faible profondeur (article 6). La perméabilité suffisante et la nature du sol ne peuvent donc pas être garantis.
– La présence du socle à faible profondeur ne permet pas de garantir un traitement efficace des effluents par le sol en place. On considère ainsi l’absence de sol sain. En effet, les eventuelles fractures dans le substratum rocheux présentent une conductivité hydraulique trop importante. Les eaux usées risqueraient alors d’emprunter ces chemins préférentiels, sans être traitées, pour se diriger vers l’aquifère situé plus en profondeur. Il existe donc un risque de contamination des eaux souterraines.
Solution retenue :
Graf EASYONE 7 EH : filière compacte ( Micro station )
N° d’agrément ministériel : 2015-008-ext01
Le dispositif de traitement est une micro-station à boues activées fonctionnant selon le principe SBR (Sequencing Batch Reactor). Il comprend dans une seule et même cuve cylindrique en polypropylène : – une zone de tranquillisation ; – une zone de traitement. Ces deux zones sont séparées par une cloison en polypropylène. Le passage des eaux usées entre les deux zones s’effectue sous la cloison, au fond du bassin. L’évacuation de l’eau traitée est réalisée par un levier d’extraction en polyéthylène, fonctionnant selon le principe d’une pompe à injection d’air (airlift). L’aération des deux zones est assurée par un compresseur d’air, fonctionnant en alternance selon un cycle programmé. Le compresseur est raccordé, au fond de la cuve, à une rampe de diffusion en acier inoxydable équipée d’un ou de deux diffuseurs « fines bulles » à membranes microperforées. Le fonctionnement de la micro-station d’épuration est géré par un automate avec microprocesseur qui commande le compresseur d’air et sa répartition entre les diffuseurs et le levier d’extraction des eaux traitées via des électrovannes ou des vannes motorisées dédiées. Le compresseur et l’automate avec microprocesseur sont situés dans une armoire électrique qui doit être installée selon les conditions de mise en œuvre précisées dans le guide d’utilisation. Un système d’alarme visuelle permet de détecter tout dysfonctionnement des équipements via l’automate. Cette station peut être posée en présence d’une nappe phréatique à faible profondeur. Le niveau de la nappe ne doit toutefois pas dépasser le niveau d’entrée et sortie de la station, avec un remblaiement minimum de 0.80 mètre au dessus de la cuve.
Les eaux usées ainsi traitées seront ensuite évacuées par infiltration dans le sol et contenue sur la parcelle.
Ce projet a été validé par le SPANC Communauté de communes Isigny Grandcamp Intercom.